Il n’existe pas qu’un couple, il est donc normal qu’il n’y ait pas qu’un seul type de mariage. Il y a évidemment les différents critères religieux, mais aussi les différents régimes matrimoniaux. Voyons ce qu’il en est.
Le mariage, civil religieux ou laïc
La première différence se situe dans le choix entre un mariage uniquement civil ou religieux et un mariage associant les deux.
Le mariage civil est une union qui se fait uniquement devant le maire de sa commune. C’est le seul mariage qui est reconnu par les autorités françaises. Ce mariage est donc incontournable. Ce mariage peut être fait tous les jours où la mairie est ouverte (donc les dimanches et jours fériés, c’est impossible). Il vous faudra juste deux témoins pour la cérémonie. Pour organiser votre union civile, on vous demandera quelques documents comme les actes de naissance des futurs époux, leurs pièces d’identité, une attestation de domicile et la liste des témoins sans oublier la fiche d’état civil de chacun d’eux. Il faudra aussi ajouter une attestation de célibat. Le délai pour organiser ce type d’union est variable. Cela va dépendre des disponibilités de la mairie (comptez 6 mois à l’avance pour organiser votre mariage civil en moyenne).
Une fois vos vœux échangés en mairie, vous pouvez en rester là. Vous pouvez aussi réaliser un mariage religieux (chrétien, juif, musulman, hindou…) après être passé devant le maire. Notons qu’en France, un mariage fait uniquement par les autorités religieuses n’est pas reconnu.
Une fois marié civilement, vous pourrez donc organiser votre mariage religieux là où vous le souhaitez.
Le mariage religieux est multiple. Il s’adapte évidemment aux traditions religieuses de chaque personne. Avant même de passer devant le maire, pensez à organiser votre mariage religieux. Le délai est variable selon le lieu que vous choisissez pour votre union. Certaines églises sont ainsi particulièrement réclamées. Pour les mariages juifs, il faut contacter le Consistoire au moins un an à l’avance. Dans le cas d’un mariage musulman, le couple devra rencontrer l’imam choisi au moins un mois en avance. Pour les mariages hindous, plusieurs étapes devront être prévues avant de commencer l’organisation de la cérémonie (rencontre des deux familles, décision du brahmane de la date et heure de la cérémonie…). Pour un mariage bouddhiste, il faudra obtenir l’aval des parents des deux époux. Ce sont eux qui vont décider de la date du mariage. Il est donc important de voir avec eux pour savoir quand vous pourrez vous marier.
Un autre type de mariage a fait son apparition ces dernières années : le mariage laïc. Celui-ci doit, tout comme le mariage religieux, être précédé du mariage en mairie. Cette cérémonie est réalisée par un officiant choisi par le couple : un proche, un ami, ou un officiant professionnel. Celui-ci peut être choisi librement par les futurs époux. La cérémonie laïque peut être organisée par les mariés selon ce qu’ils souhaitent. Il n’y a aucune règle. Ce type de mariage laïc reste, notons-le, une cérémonie symbolique. Elle n’a aucune valeur légale.
Les régimes du mariage
Mariage à la mairie, à l’église ou encore avec un officiant laïc ne sont pas les seuls choix possibles. Il est aussi important de déterminer le régime matrimonial qui vous convient le mieux.
Vous pouvez ainsi décider de vous marier sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (communauté légale). C’est le choix appliqué lorsqu’aucun contrat de mariage n’est établi. Les biens achetés pendant l’union appartiennent aux deux époux et seront divisés entre eux en cas de divorce.
La communauté universelle est une autre possibilité. Cette formule est la plus « généreuse » puisque tous les biens (mais aussi les dettes) acquis avant et pendant le mariage appartiennent aux deux époux.
Autre possibilité disponible : la séparation de biens. Ici, il n’y a aucun bien commun. Chaque bien acquis avant et pendant le mariage reste la propriété unique de son acquéreur. Une exception toutefois : la résidence où vit le couple. Pour la mettre en vente, il faut la signature des deux personnes. Des clauses spécifiques peuvent être ajoutées à ce type de contrat si vous souhaitez que certains acquis soient considérés comme communs.
Il est encore possible d’opter pour un régime de participation aux acquêts. C’est une formule hybride qui associe à la fois la séparation et la communauté de biens. Durant le mariage, chaque époux dispose de ses biens propres. Mais lors de la dissolution du mariage, les biens sont répartis équitablement.
Il est à noter que même si vous avez choisi un régime matrimonial, vous pouvez le modifier ou en changer au fil du temps. Un notaire pourra vous donner de plus amples informations si vous hésitez.